L'originalité du Cap Ferret réside dans l'extraordinaire diversité des paysages et des styles architecturaux. Le seul trait d'union pourrait être l'omniprésence des mimosas et des arbousiers qui, dès le mois de février, donnent à la station des airs de printemps. Boudée à la fin du XIXème siècle par les Arcachonnais qui ne croyaient pas à la création d'une station sur la rive opposée du Bassin " sur une presqu'île perdue ", le tourisme s'y est développé autour de plusieurs lotissements où la variété architecturale atteste d'un style de vie particulier proche de la nature. Sur le littoral, à l'intérieur du Bassin, on trouve plusieurs petits villages ostréicoles qui avoisinent avec des plages ou des petits ports. Adossé à une dune élevée, le petit " village de l'herbe " est un des plus pittoresques ports du bassin avec ses cabanes de pêcheurs peintes de teintes pastel. En revanche, la frange océane est restée très sauvage Sur les rives du Bassin, à l'est du Cap Ferret, se succèdent de nombreux villages, où parcs ostréicoles voisinent avec des marais ou des réserves naturelles, refuges de nombreuses espèces naturelles. Arès et ses prés salés, ses réservoirs à poissons, témoignent d'une nature encore intacte. Le domaine de Certes, ancien marais salant du XVIIIème siècle transformé en réservoir à poissons, ouvert à la promenade, offre au visiteur une vue imprenable sur le fond du Bassin. Le Teich, où la Leyre, petite rivière landaise qui rejoint le bassin d'Arcachon par un vaste delta, est le paradis des oiseaux. Les 120 ha du parc ornithologique permettent d'observer plus de 250 espèces d'oiseaux en liberté.

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