Premiers amateurs, les Grecs et les Romains

Les huîtres ont leur place sur les tables depuis des millénaires. Les Romains en faisaient un mets de choix et les Grecs utilisaient même sa coquille comme bulletin de vote. En France, c'est Louis XIV qui redonne ses lettres de noblesse à l'huître et Vatel mourut de ne pouvoir en servir à la table royale. 

Des balbutiements à l'ostréiculture moderne

Il faut remonter à 1852 pour retrouver la trace de la première concession auprès de l'État. Les techniques d'élevage étaient alors très empiriques (dragage des gisements naturels d'huîtres). On doit à Vincent Coste le premier collecteur de naissain sur des tuiles creuses et à jean Michelet, la mise au point du chaulage.

En 1866, un bateau portugais s'échoue dans l'estuaire de la Gironde. Le destin veut que des larves d'huîtres aient réalisé, elles aussi, le voyage, accrochées aux flancs de la coque. Rapidement, cette nouvelle espèce trouve ici un milieu naturellement propice à son développement. En deux ans, elle colonise toute la région, y compris le Bassin d'Arcachon,

Au XIX ème siècle, un environnement transformé !

L'activité en plein essor bouleverse rapidement le paysage du Bassin. Les ports, avec leurs bacs et pinasses, les villages, les quartiers, les parcs ostréicoles se développent et deviennent rapidement des lieux de découverte (et de dégustation) passionnants pour des visiteurs de plus en plus nombreux. Une épidémie décime les huîtres portugaises en 1970. On introduit alors l'huître japonaise (crassostrea gigas) qui s'est acclimatée avec le succès qu'on lui connaît désormais.

Aujourd'hui, grâce à des équipements modernes, une importante capacité d'exploitation et un souci de qualité permanent, l'ostréiculture s'affirme comme la première activité productive du Bassin d'Arcachon..

Source  /syndicat intercommunal du Bassin d'ARCACHON